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The film is personal to the extent that it's an attempt to purge all kinds of profoundly distorted ways of “seeing” people and relationships. The film is patently about isolation, and the man’s politics is only a part of that isolation. Political involvements are conditioned because he conceived them in the wrong terms from the very beginning - in romantic, in illusory terms. The language they use, their quality of talk - all that only reflects how far away they are. Their language becomes their reality - in a way the film is about a certain kind of words becoming a substitute for feeling, for experience. (About In The Country, In Interview with Robert Kramer)
Seen as a troubled diptych, Troublemakers and In The Country offer, respectively, public and private glimpses of the political frustrations faced by young white radicals in the United States during this volatile period. Robert Kramer - producer, writer, and direct of of the second film - receives no credit on the first, but he's one of the more vocal radicals appearing in it, expressing some of the same disllusionment with mainstream, workaday policitcs that the second films is also wrestling with. (Jonathan Rosenbaum)
In The Country (1966), 62 min
Vidéo-lettres (1992), 56 min
Troublemakers (1965), 52 min
Ce film est personnel dans
la mesure où il essaie d’évacuer, de
purger toutes sortes de façons profondément déformées de « voir » les gens
et les relations. À l’évidence, il parle
d’isolement, et les opinions politiques
du personnage masculin ne constituent
qu’une part de cet isolement. Ses engagements politiques sont conditionnés
parce que, dès le début, il les a conçus
dans de mauvais termes, des termes romantiques, illusoires. Le langage que
les personnages utilisent, la nature de
leur conversation, tout cela ne fait que
refléter à quel point ils se sont éloignés. Leur discours devient leur réalité.
D’une certaine façon, le film parle d’un
type de mots qui devient le substitut des
sentiments et de l’expérience. (à propos de In The Country, dans l'interview avec Robert Kramer)
Diptyque tourmenté, Troublemakers (tourné à Newark à l’automne 1965, deux ans avant les émeutes) et In the Country (1966) offrent deux aperçus, le premier public et le second privé, des frustrations politiques vécues par la jeunesse blanche militante durant cette période explosive aux États-Unis. Robert Kramer, qui a produit, écrit et réalisé le second film, n’apparaît pas au générique du premier, mais s’y fait entendre, exprimant en partie la même désillusion à l’égard de la politique traditionnelle que celle avec laquelle se débat In the Country. (Jonathan Rosenbaum)